Walking Dead n°8 : Une vie de souffrance, a été édité par les éditions DELCOURT.

Walking Dead n° 8 Une vie de souffrance

Après les événements de l’album précédent, nous suivons ce qui arriva au gouverneur, juste après la fuite de Michonne.Le gouverneur contre toute attente n’est pas mort. Rafistolé par Bob, un ivrogne qui fut pendant deux semaines infirmier, Le gouverneur ne pense qu’a sa vengeance. Il est prés à sacrifier tout Woodburry pour y arriver. Pour cela il haranguent les habitants de la ville et les montent contre les fuyards, leur disant que c’est eux qui l’ont trahis, après leur avoir proposé l’hospitalité. Des équipes sont envoyées dans toutes les directions pour trouver l’emplacement de la prison. Une de ces équipe finira par y arriver et l’attaque qui suivra sera une défaite cuisante pour le gouverneur et ses hommes. Andrea aura presque à elle seule repoussé l’attaque. Mais le groupe aura sa part de blessés. Rick, touché à l’abdomen, tombe dans le coma. Pendant ce temps Michonne et Tyreese décident de partir à la poursuite des assaillants. Tyreese finira par être capturé et Michonne ne s’en tirera que difficilement. Dale, Andrea, Glenn, Magguie, les jumeaux et Sophie décident de fuirent la prison avant le retour du gouverneur. Car, ils en sont sûr la prochaine attaque leur sera fatale. En effet, le gouverneur revient et menace les Rick et les siens de décapiter Tyreese s’ils ne se rendent pas. Devant l'hésitation du groupe de Rick, il passe à exécution sa menace et coupe la tête de leur ami. Une attaque générale s’en suivra. Le groupe est trop peu nombreux pour résister. Ils vendrons pourtant chèrement leur peaux. Andréa revient leur porter secours et malgré cela, le surnombre finira par l’emporter. Beaucoup y laisseront leur vie. Rick dans sa fuite voit sa femme et sa fille mourir sous ses yeux. Il épargnera néanmoins cette vision à son fils Carl qui ne se rendra compte de leurs disparitions qu’une fois en sécurité. La femme qui a tué Lori et Judith, se rendant compte de ce qu’elle a fait se retournera contre le gouverneur. Lui aussi mourra dévoré par les zombies.


C’est un tome très sombre. Plus sombre encore que d’ordinaire. Kirkman organise une fuite en avant et laissent une partie de ses personnage sur le carreau. Il veut certainement changer de cap et fait le ménage derrière lui. Des scènes insupportables se déroulent sous le crayon d’Adlard, au summum de son art comme il fallait s’y attendre. Rick est pétrifié de peur pour sa famille. Il nous touche au plus profond de nous. Il est toujours derrière Carl, lui prodiguant des conseils, veillant sur lui, tout en ménageant son petit orgueil de jeune garçon. Au final, il lui épargnera la vision que lui subira de plein fouet , la mort de sa mère te sa petite sœur durant leur fuite. Malgré son envie d’aller mourir avec sa femme et sa fille, in doit penser d’abord à la sécurité de son fils, qui coure devant lui sous une pluie de balles. Kirkman nous pousse dans les derniers retranchements de notre humanité. A travers le personnage sadique du gouverneur, il joue avec nos émotions et nos peurs profondes.

Rarement un scénariste n’aura été aussi loin que lui dans l’art de faire le ménage dans ses personnages, sans doute pour prendre de nouvelles directions et, de nouveau, nous tenir en haleine. Il y arrive avec brio et nous ne pensons qu’a une chose à la fin de ce tome, quand auront nous notre prochaine ration de Walking Dead ?